Étude sur le partage des coûts d’infrastructure
Les organisations tant publiques que privées auraient intérêt à investir dans l’apprentissage de méthodes de partage des coûts communs plus rigoureuses, plus efficaces, plus équitables et plus incitatives que celles couramment utilisées. C’est ce que concluent Marcel Boyer (Université de Montréal), Michel Moreaux (Université de Toulouse-I) et Michel Truchon (Université Laval) dans un rapport que publie le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) intitulé Partage des coûts et tarification des infrastructures: enjeux, problématique et pertinence.
Selon ce rapport, la rentabilité et la performance d’une alliance ou d’un réseau dépendent souvent de la qualité des règles de partage des coûts communs mises en place. C’est pourquoi MM. Boyer, Moreaux et Truchon veulent rendre les outils méthodologiques relatifs au partage des coûts plus accessibles et en prouver la puissance. Pour ce faire, ils montrent, à partir de problèmes types, comment certaines méthodes rigoureuses de partage des coûts (Shapley-Shubik, nucléole, règle séquentielle, ECPR, Ramsey-Boiteux, GPC) seraient susceptibles de mieux mettre en valeur les infrastructures communes.
Parmi les problématiques étudiées, on compte la détermination des droits d’atterrissage; le partage des coûts de construction et d’exploitation d’un réseau intégré de télécommunications et de câblodistribution, d’un système d’approvisionnement en eau potable entre municipalités, d’un réseau commun de voies ferrées, d’un réseau de poteaux électriques et de communication, de tours communes de diffusion et de communication, d’un réseau-système urbain souterrain, d’un réseau de transport et de distribution de gaz naturel, d’une voie maritime, d’un barrage à plusieurs objectifs (électricité, agriculture, loisirs).
Le rapport complet peut être consulté en ligne à l’adresse suivante: www.cirano.qc.ca.
Améliorer le langage, la lecture et l’écriture chez les enfants
Deux chercheuses de l’Université de Montréal et de l’Université McGill recevront 139 111 $ du Réseau canadien de recherche sur le langage et l’alphabétisation pour améliorer l’apprentissage du langage, de la lecture et de l’écriture chez les enfants.
L’organisme, affilié au Programme des réseaux de centres d’excellence du gouvernement du Canada, attribue cette subvention aux chercheuses Natacha Trudeau (UdeM) et Susan Rvachew (McGill).
Grâce aux cours d’immersion en français et à l’augmentation de l’immigration, le nombre de Canadiens qui parlent français a augmenté. Mais les outils et les tests d’évaluation des habiletés particulières à parler et à lire en français dans le contexte canadien sont plutôt rares. Natacha Trudeau et son équipe se sont donné comme mission d’améliorer cette situation. Mme Trudeau élaborera des instruments d’évaluation du langage parlé pour les enfants âgés de 8 à 30 mois. Les instruments ainsi mis au point serviront à désigner les enfants à risque de troubles de langage au cours des années préscolaires et à évaluer plus précisément les déficiences d’apprentissage dans les écoles. Une fois les troubles détectés, ces instruments pourront orienter la mise en œuvre de programmes correctifs appropriés.
Concours d’excellence en relations industrielles
Quatre équipes de l’Université de Montréal ont remporté des victoires au Concours d’excellence en relations industrielles, tenu à l’Université du Québec en Outaouais du 20 au 26 janvier.
Ce concours est une compétition entre les départements de relations industrielles de l’Université de Montréal, de l’Université Laval et de l’Université du Québec en Outaouais. Il a pour but de favoriser l’acquisition de compétences liées au domaine pratique des relations industrielles par des mises en situation propres au marché du travail. Il permet également aux étudiants de développer des habiletés personnelles en analyse et en communication écrite et orale. Enfin, il encourage les échanges entre les futurs praticiens des relations industrielles, les professionnels du domaine et les universités concernées.
Quatre équipes de l’UdeM sont montées sur le podium. Le groupe Tactik, composé de Benoit Leduc, Robert Boyd, Annie-Kim Rochon et Félix Viau, a décroché la troisième place en santé et sécurité au travail. La firme Innovaction, constituée de Marie-Josée Héroux, Marie-Ève Lacroix, Dave Bourque et Marie-Claude Gaudet, a terminé deuxième en arbitrage de griefs. Cube inc., formée de Émilie Villemure, Jean-François Gagnon, Édith Dubé et Olivier Grenier, a raflé la première place en arbitrage de griefs et la deuxième en politiques gouvernementales. Enfin, la firme Alter ego, composée de Geneviève Pelchat, Geneviève Bédard, Julie Bureau et François Levac, a obtenu la première place en politiques gouvernementales ainsi que la deuxième place en négociation collective et au classement général.
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Dans l’ordre habituel, au premier plan, Darcie McCullum, Mary Ellen Carlisle, Kim MacDonald et Toby Emo; à l’arrière-plan, Ailsa Currie, Heather Johnson, Gilles Fecteau, J. Trenton McClure et André Desrochers. |
Six étudiants de l’Île-du-Prince-Édouard en stage en médecine vétérinaire
La Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal accueille six étudiants de l’Atlantic Veterinary College (AVC) de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard pour un stage d’une durée de six semaines en médecine et chirurgie bovines. Il s’agit d’une première collaboration entre les deux établissements, initiative des Drs Gilles Fecteau et J. Trenton McClure. Ils ont mis sur pied un cours mixte qui pourrait être répété si l’expérience est jugée positive.
«L’idée de cette collaboration m’est venue au cours d’un récent séjour à l’AVC, où j’ai eu la chance de travailler avec l’équipe de Charlottetown, déclare le professeur Fecteau. Ici, à Saint-Hyacinthe, nous recevons un très grand nombre et une grande diversité de cas en médecine et chirurgie bovines. Nous pouvons donc offrir aux étudiants des provinces atlantiques une formation clinique qu’ils trouvent difficilement dans leur université d’origine.»
Sciences infirmières: projet de partenariat avec le Maroc
L’Agence canadienne de développement international (ACDI) versera, sur six ans, 750 000 $ à l’Université de Montréal pour la mise sur pied d’un partenariat avec des intervenants marocains visant l’amélioration des compétences du personnel infirmier. Marocains et Québécois travailleront donc ensemble au perfectionnement des compétences des infirmiers et des techniciens sanitaires afin d’améliorer la qualité des soins offerts à la population. Ce partenariat appuiera la mise en place de programmes de deuxième cycle dans le domaine paramédical et en sciences infirmières à Rabat.
Nouveau conseiller en valorisation à Univalor
Samir Taga vient d’être nommé conseiller en valorisation, sciences de la vie, à Univalor. Cette équipe évalue les inventions des chercheurs de l’Université de Montréal, de l’École Polytechnique, de HEC Montréal et de l’hôpital Sainte-Justine et coordonne leur réalisation éventuelle par la maturation commerciale, la délivrance de licence à une entreprise existante ou encore la création d’une entreprise dérivée.
Possédant une expérience de recherche en oncologie et en immunologie, M. Taga sera responsable du transfert et de la commercialisation en sciences de la vie, notamment en biotechnologies. Grâce à ses connaissances et à son savoir-faire en financement d’entreprises et de projets de R-D, il pourra appuyer les chercheurs dans les différentes étapes du transfert de leur technologie vers l’industrie.
Samir Taga a obtenu un doctorat en biologie du développement de l’Université Paris-VII. Il a poursuivi des études postdoctorales à l’Institute of Cancer Research et au National Institute for Medical Research de Londres, puis à l’institut Armand-Frappier de Montréal. Au cours des dernières années, il a travaillé dans le milieu bancaire et dans des firmes de courtage en valeurs mobilières à titre d’analyste financier en biotechnologies.