Chaque membre du personnel de l'Université de Montréal a reçu récemment par le courrier le questionnaire «Grandir dans la diversité». Ce questionnaire vise à recueillir des renseignements sur le personnel de l'Université afin de vérifier si les groupes visés par les programmes d'équité en matière d'emploi sont représentés en proportions équitables au sein de notre établissement. Les membres sont invités à remplir le questionnaire et à le retourner au plus tard le 20 avril.
Cette opération de recensement sur l'égalité en emploi a reçu l'appui des syndicats et des associations représentant toutes les catégories de personnel de l'Université de Montréal. Elle s'inscrit dans des démarches conformes aux obligations légales de la Loi québécoise sur l'accès à l'égalité en emploi dans les organismes publics de 2001 et de la Loi canadienne sur l'équité en matière d'emploi, entrée en vigueur en 1986.
L'Université veut poursuivre son engagement à rendre son milieu de travail à la fois exempt de discrimination et plus représentatif de la main-d'œuvre disponible, souligne Serge Langlois, conseiller à la Direction des ressources humaines. «Pour ce faire, nous devons connaître le nombre d'hommes et de femmes, d'autochtones, de membres des minorités visibles ou ethniques, ainsi que le nombre de personnes limitées physiquement dans l'accomplissement de leurs activités. Les renseignements que les membres de la communauté universitaire fourniront permettront d'établir des statistiques sur l'équité en matière d'emploi et seront conservés dans la banque de données créée à cette fin. Ils seront utilisés uniquement dans le cadre des programmes d'accès à l'égalité en emploi.»
Faible taux de réponse
Le questionnaire comporte une section pour chacun des groupes énumérés par M. Langlois. On veut connaître, par exemple, la provenance des minorités visibles, la langue maternelle des minorités ethniques, le genre de handicap des personnes limitées physiquement. «Ce questionnaire ne peut être anonyme, mais les renseignements recueillis sont strictement confidentiels», précise M. Langlois.
En date du 19 mars, seulement 1676 des 5590 questionnaires transmis avaient été retournés à la Direction des ressources humaines. Ceci représente un taux de réponse d'à peine 30 %, soit 27,6 % pour les unités académiques et 36 % pour les unités administratives. Toutes catégories de personnel confondues, les employés masculins affichent une participation de 25 % alors que celle du personnel féminin atteint 34,9 %. «Ce recensement est d'une importance majeure pour l'Université, rappelle M. Langlois. Pour établir des statistiques fiables, nous avons besoin d'un taux de réponse minimal de 50 %. On compte ainsi sur la bonne volonté des gens pour répondre au questionnaire le plus rapidement possible.»
Les membres du personnel de l'Université peuvent obtenir davantage d'information sur ce recensement ou remplir le questionnaire en ligne à partir du site https://ps.dgtic.umontreal.ca/drh/login.asp
Dominique Nancy