La nouvelle vice-rectrice occupe ses fonctions depuis janvier dernier.

En souhaitant la bienvenue aux membres de la communauté universitaire à l’occasion de la rentrée 2003, la vice-rectrice aux études de premier cycle et à la formation continue, Maryse Rinfret-Raynor, a tenu à rappeler que les étudiants devaient faire de l’Université de Montréal un environnement où il fait bon vivre. «Les étudiants passent ici plusieurs années importantes de leur vie, affirme-t-elle. Le campus doit donc être pour eux un endroit différent des autres. Un milieu de vie.»

Son vice-rectorat, cette année, aura donc comme priorité de stimuler la vie étudiante. «Nous voulons accorder une place particulière aux étudiants étrangers et aux membres des communautés culturelles, explique-t-elle. Ils ont des besoins qui leur sont propres et il faut leur assurer un accès aux services disponibles.»

De plus, on surveillera de près l’encadrement des nouveaux. «Les travaux sur la persévérance mettent en lumière de hauts taux de décrochage durant la première année, même dans le courant du premier trimestre. C’est pourquoi nous avons décidé d’appliquer diverses mesures pour mieux encadrer les nouveaux étudiants.»

Le programme Contact-études, mené conjointement avec le Service d’orientation et de consultation psychologique, est un exemple de ces mesures. Une quinzaine d’étudiants «aguerris» sont chargés d’appeler, un à un, tous les nouveaux pour prendre de leurs nouvelles. Certains coups de fil durent quelques minutes, d’autres plus d’une heure. Plusieurs interlocuteurs sont heureux de sortir de leur isolement.

Autre priorité: l’évaluation de l’enseignement. «Tous les professeurs doivent subir une évaluation de leur prestation de cours», rappelle la vice-rectrice, qui suivra les travaux d’un comité mis sur pied pour étudier cette question.

Du côté de l’enseignement, Mme Rinfret-Raynor veut aussi stimuler la création de stages et de programmes coopératifs, appréciés autant par les étudiants que par les employeurs. «Il faut regarder si ces programmes ne pourraient pas être étendus à davantage de disciplines. Pourquoi pas en mathématiques par exemple?» dit-elle.

Pour ce qui est de la recherche, on observera l’évolution d’un premier programme «Honor», implanté en psychologie. Il s’agit d’un contenu pédagogique conçu pour amener les étudiants de troisième année du premier cycle à s’initier à la recherche.

La rentrée, rappelle la vice-rectrice, est un des moments les plus intenses de l’année universitaire. La période des examens est une autre de ces périodes, mais elle se caractérise par une fébrilité intérieure, plus individuelle. «La rentrée est entourée d’une excitation manifeste. Il faut la vivre à plein.»

La vice-rectrice invite tout le monde à participer aux fêtes de la rentrée, placées cette année sur le thème de l’activité physique.

Mathieu-Robert Sauvé