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Fernand Boucher |
À compter de 2004, la date limite pour une demande d’admission ou de changement de programme en vue du trimestre d’automne 2004 passe au 15 janvier pour les étudiants déjà inscrits dans une université, pour les étudiants hors Québec et pour les candidats qui font une demande sur la base d’une expérience de travail. La date était fixée auparavant au 1
er mars.
La mesure, adoptée par la Commission des études en mai dernier, vaut pour tous les programmes de premier cycle, à l’exception de ceux de la Faculté de l’éducation permanente, pour qui la tradition du 1er juin est maintenue.
Les sortants des cégeps, dont les dossiers composent environ 60 % des demandes d’admission à l’Université de Montréal, ne sont toutefois pas touchés par cette modification. Ils auront jusqu’au 1er mars, comme à l’accoutumée, pour déposer leur demande d’admission s’ils n’ont jamais été admis dans une université au préalable.
«Cette modification est motivée par le fait que nous souhaitions avoir plus de temps pour les demandes qui doivent être traitées manuellement, explique le registraire, Fernand Boucher. Pour les sortants des cégeps, le dossier scolaire est archivé au ministère de l’Éducation et tout peut être fait par informatique. Plusieurs font d’ailleurs leur demande par Internet. Mais pour ceux qui ne sortent pas des cégeps les dossiers doivent être traités à la main, ce qui est très long et entraîne des retards dans le processus d’admission de ces candidats.»
En avançant la date de demande d’admission, le Registrariat se donne donc plus de temps pour analyser ces demandes, ce qui lui permet du même coup de présenter une offre d’admission plus rapidement au demandeur.
En clair, cela veut dire qu’un sortant de cégep a toujours jusqu’au 1er mars pour présenter une demande d’admission, quelle que soit sa discipline. L’étudiant déjà inscrit dans une université et désireux de changer d’établissement ou de programme, l’étudiant sur le marché du travail ainsi que l’étudiant de l’extérieur du Québec ont quant à eux jusqu’au 15 janvier.
Cette règle est ferme pour les disciplines contingentées. Toutefois, là où il n’y a pas de contingentement, il est possible que des programmes demeurent ouverts au-delà de la date limite.
Faculté de médecine
Cette modification a été demandée par la Faculté de médecine et a fait l’objet d’un accord entre les quatre universités québécoises qui possèdent une faculté de médecine. Contrairement à l’ensemble des demandes d’admission à l’UdeM, 60 % de celles en médecine proviennent d’étudiants déjà inscrits dans une université; celles-ci doivent donc être traitées manuellement.
Les facultés de médecine se sont en fait adaptées à une pratique déjà en cours depuis plusieurs années à l’Université McGill, qui pouvait alors devancer ses concurrentes dans l’offre d’admission.
«Tant qu’à changer la date pour la Faculté de médecine, il valait aussi bien la modifier pour les autres facultés, estime Fernand Boucher. D’ailleurs, plusieurs demandes d’admission en médecine sont accompagnées de demandes pour d’autres facultés et l’on ne pouvait pas imposer à ces étudiants des dates différentes selon les unités.»
On peut toutefois se demander pourquoi l’Université n’a pas fixé la date limite au 15 janvier pour tous. «Parce que le trimestre d’hiver, dans les cégeps, ne débute que le 20 janvier, explique le registraire. Les cégépiens auraient alors été obligés de faire leur choix au début de décembre, avant même d’avoir les résultats de leur trimestre d’automne.»
Quant au maintien de la date du 1er juin pour la Faculté de l’éducation permanente, il est justifié par la clientèle particulière de cette faculté, qui provient en grande partie du marché du travail.
Cette modification de date fera l’objet d’une campagne de publicité destinée à bien informer les étudiants et le personnel. Des affiches devraient apparaître sur les divers babillards du campus en novembre, des messages seront envoyés par courriel et toute l’information sera bientôt accessible sur le site du Guichet étudiant.
Daniel Baril