Édition du 27 octobre 2003 / volume 38, numéro 9
 
  Nouveau module en gestion des services de santé
La Commission des études confirme la hausse du nombre d’étudiants aux cycles supérieurs.

Au cours des prochaines années, plus de 5000 gestionnaires du système de santé et des services sociaux québécois quitteront leur poste. Les besoins en formation sont très vastes et l’Université de Montréal fera sa part pour préparer la relève. À la dernière réunion de la Commission des études, le 21 octobre, les membres ont approuvé la création d’un module en gestion des services de santé et des services sociaux destiné aux aspirants gestionnaires.

Selon le doyen de la Faculté de l’éducation permanente, Jean-Marc Boudrias, «ce module facilitera l’accès à des postes de cadres tout en permettant aux étudiants d’insérer un volet de gestion dans leur programme individualisé». Il ne s’agit pas d’un programme entièrement neuf puisqu’il remplacera le Certificat d’introduction à la gestion des services de santé et des services sociaux, aboli à la suite d’une consultation auprès des milieux professionnel et universitaire.

À la Faculté de médecine, trois nouveaux microprogrammes verront le jour au Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire. Chaque programme portera sur un aspect de la résonance magnétique: abdomino-vasculaire, musculosquelettique et neuroradiologie.

Du côté de HEC Montréal, la Commission des études a approuvé une modification au baccalauréat en gestion, qui n’autorisera plus le baccalauréat par cumul de certificats.

Programme interuniversitaire

Par ailleurs, les universités de Sherbrooke et McGill s’associent à l’École Polytechnique pour offrir un baccalauréat en microélectronique. Le programme mixte permettra, s’il est approuvé par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec, de mettre en commun les forces respectives des trois établissements. À l’École Polytechnique, ces forces sont le design et les applications relatives au génie du vivant. Selon Roger Martin, porte-parole de l’École Polytechnique, ce nouveau programme s’inscrit dans une révision majeure de l’ensemble des programmes d’études de l’établissement.

«La pénurie de main-d’œuvre qualifiée en microélectronique fait régulièrement l’objet d’articles et de représentations de la part des industriels, peut-on lire dans le document de présentation; ces derniers déplorent que le manque chronique de personnel freine le développement." Le document poursuit: " Nous sommes d’avis que le rassemblement de tous ces atouts pour la mise en œuvre du premier programme de premier cycle en génie microélectronique du Canada permettra non seulement d’offrir une formation exceptionnelle aux étudiants québécois, mais conférera par ailleurs au Québec un avantage compétitif marqué pour attirer les nouveaux investissements dans le secteur de la microélectronique.»

La vice-rectrice à l’enseignement de premier cycle et à la formation continue et présidente de la Commission des études, Maryse Rinfret-Raynor, a souligné que le programme d’études comportait un aspect ingénierie du vivant, consistant en un mariage de la pratique du génie avec les sciences de la vie.

Des hausses aux cycles supérieurs

Au cours de cette séance, le registraire, Fernand Boucher, a dressé le bilan des demandes d’admission et des inscriptions pour le trimestre d’automne: il avait de bonnes et de moins bonnes nouvelles.

Au premier cycle, alors que certaines universités québécoises connaissaient une augmentation du nombre d’étudiants allant jusqu’à 23 %, les demandes d’admission et les inscriptions sont demeurées stables à l’Université de Montréal. En revanche, des hausses ont été enregistrées au deuxième cycle (+3 % des inscriptions) et au troisième cycle (+20 %). «Elles représentent un petit chiffre absolu – environ 62 étudiants –, mais nous en sommes très fiers», a commenté le doyen de la Faculté des études supérieures, Louis Maheu, à propos des nouveaux étudiants au doctorat. Cette faculté a déployé beaucoup d’efforts pour attirer davantage d’étudiants aux cycles supérieurs et cela commence à porter des fruits, a-t-il dit.

Mathieu-Robert Sauvé



 
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