Édition du 10 novembre 2003 / volume 38, numéro 10
 
  L’Université se dote d’une politique environnementale
L'Assemblée universitaire incite chaque membre de la communauté universitaire à participer à la conservation des richesses naturelles.

À sa séance du 3 novembre dernier, l’Assemblée universitaire a adopté à l’unanimité l’énoncé de la politique environnementale présenté par le Comité consultatif sur l’environnement. Ce comité a été mis sur pied en novembre 2000 par le Comité de régie avec le mandat d’élaborer un énoncé de principes visant la protection de l’environnement dans les diverses activités de l’Université.

Par cet engagement, l’Université de Montréal réitère son appui au principe du développement durable et incite chaque membre de la communauté universitaire à participer à la conservation des richesses naturelles dans ses gestes quotidiens.

Trois objectifs

L’énoncé comprend trois objectifs principaux: favoriser la prévention, la réduction à la source, le réemploi, la récupération, le recyclage et la valorisation des ressources; assurer la protection de tout le personnel de l’Université au regard des risques environnementaux; réduire au minimum les impacts sur l’environnement des activités de l’Université.

De façon plus précise, la politique veut sensibiliser le corps professoral et les instances universitaires à l’importance d’intégrer la problématique environnementale au contenu des programmes et aux activités de recherche. L’ensemble du personnel sera invité à adopter des comportements individuels et collectifs en harmonie avec la notion de protection de l’environnement. Dans cette perspective, l’installation de bacs de recyclage sera étendue à l’ensemble des pavillons et une campagne de sensibilisation devrait être lancée auprès des employés. L’énoncé prévoit finalement de faire connaître les réalisations de l’UdeM en matière de protection de l’environnement.

Pour s’assurer que les principes de l’énoncé de politique se matérialisent, les membres du comité consultatif les ont assortis d’un plan d’action indicatif. Ce plan propose, à court terme, de diffuser l’énoncé à tous les membres de la communauté, de désigner un responsable de sa mise en œuvre et d’élaborer un échéancier d’application progressive. À moyen terme, le document prévoit la réalisation d’un bilan environnemental, la rédaction d’un rapport annuel et l’ajustement des objectifs en fonction du bilan.

Avant d’être présenté à l’Assemblée universitaire, l’énoncé avait déjà reçu l’appui du Comité de régie. Il doit encore être adopté par le Conseil de l’Université pour être officialisé.

Mesures environnementales

Dans son document de réflexion, le comité consultatif a par ailleurs tenu à souligner plusieurs gestes déjà accomplis par l’UdeM en matière de protection environnementale. À l’été 2000, l’Université amorçait de vastes travaux de renouvellement de ses infrastructures énergétiques touchant 17 pavillons. Ces travaux, qui totalisent 12 M$, seront terminés cet automne et entraîneront des économies d’énergie permettant d’en amortir les coûts sur une période d’environ huit ans.

Les laboratoires du Pavillon J.-Armand-Bombardier, actuellement en construction, seront par ailleurs munis d’appareils à vacuum et de refroidisseurs de solvants fonctionnant sans eau, ce qui diminuera de façon considérable la consommation d’eau de l’Université.

L’installation de bacs de recyclage dans les différents services et unités administratives depuis 1992 permet le recyclage de 350 tonnes de papier et de carton par année. Depuis septembre, une trentaine d’îlots de récupération destinés au papier, au verre, au métal et au plastique ont fait leur apparition à divers endroits du campus.

Du côté des produits dangereux, l’Université récupère, depuis la fin des années 90, le mercure, le plomb, les huiles, les peintures, les piles, de même que les métaux précieux. En moins de deux ans, plus de 60 000 pieds linéaires de néons ont été récupérés. L’UdeM a de plus mis sur pied un programme de gestion de l’amiante dans ses bâtiments.

En tant que signataire d’un accord sur la protection du mont Royal, l’Université s’est engagée à préserver près de 60 % des espaces verts de son campus et à maintenir les boisés dans leur état naturel. C’est d’ailleurs en vertu de cet accord signé avec la Ville de Montréal que les nouveaux pavillons ont été construits sur des places de stationnement.

Les 800 places de stationnement ainsi perdues ne seront pas remplacées afin d’inciter les membres de la communauté à recourir au covoiturage (service accessible sur le site de l’UdeM) et au transport en commun.

Daniel Baril



 
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