Le site Web de l’Université connaît une popularité sans cesse croissante.

Si l’on demande aux Montréalais quelle université leur vient en premier à l’esprit lorsqu’ils pensent à des universités, près de la moitié (soit entre 45 et 53 %) répondent l’Université de Montréal. Par comparaison, l’UQAM récolte entre 18 et 20 % des premières mentions et McGill entre 16 et 19 %.

Quand on totalise toutes les mentions de l’UdeM (première, deuxième ou troisième réponse), le taux de répondants qui nomment l’établissement atteint 79 %. Les chiffres relatifs à l’Université n’incluent pas l’École Polytechnique et HEC Montréal, qui sont mentionnées toutes les deux par 4 % des répondants.

Ce sondage sur la notoriété des universités est mené chaque année, en septembre et en février, par la firme Impact Recherche pour le compte de l’Université de Montréal. Le total des mentions indique une baisse de notoriété observable pour toutes les universités en février par rapport à septembre, ce qui est attribuable au fait que les établissements d’enseignement sont moins présents dans l’esprit des gens en hiver qu’en automne. C’est cependant l’UdeM qui enregistre la baisse la plus faible, avec un taux passant de 87 % en septembre 2003 à 79 % en février 2004; McGill est passée de 86 à 62 %, l’UQAM de 73 à 49 % et Concordia de 61 à 39 %.

L’Université de Montréal et l’Université McGill étaient donc nez à nez en septembre, mais l’UdeM a vu sa notoriété largement dépasser celle de McGill en février. Il s’agit d’une remontée significative puisque l’UdeM ne recevait que 40 % des mentions lorsque la même question a été posée en décembre 2000.

Bernard Motulsky, directeur général des communications et du recrutement, attribue entre autres cette performance à l’ensemble des activités de recrutement et de visibilité de l’Université. Il s’en réjouit d’autant plus que l’UQAM mène actuellement une campagne de publicité dont le budget est trois fois celui de l’UdeM.

Visibilité et demandes d’admission

La place qu’occupe l’Université dans l’esprit des gens se reflète dans d’autres marqueurs comme les demandes d’admission et la visibilité dans les médias. Les chiffres actuels indiquent une hausse de 4 % des demandes d’admission au premier cycle par rapport à la même date l’an passé et de 9 % au troisième cycle.

Bernard Motulsky

Du côté des médias, le service de relations publiques de la Direction des communications et du recrutement recevait quotidiennement 2,3 demandes de toutes sortes en 1998 contre 6,3 en juin 2003. Toujours en 2003, près de 2200 entrevues ont été accordées aux médias par des administrateurs ou par des professeurs et quelque 2616 mentions de l’UdeM ont été relevées dans l’ensemble des médias écrits ou électroniques.

Pour soutenir cette présence, le bottin des experts, actuellement accessible sur le site de la Direction générale de la recherche (www.recherche.umontreal.ca), sera réédité, l’automne prochain, en version papier.

En outre, trois numéros de Forum express, bulletin spécialement destiné aux médias, sont publiés chaque année, ce qui totalise une quarantaine de comptes rendus de recherches scientifiques effectuées à l’Université de Montréal et acheminés vers les médias tous les ans.

Les divers sites Internet de l’Université voient également leur fréquentation augmenter sans cesse. Le site principal, qui recevait 100 000 visiteurs en janvier 2001, en a reçu 630 000 en janvier 2004. Sans compter les 290 000 visites enregistrées sur le site des bibliothèques en novembre 2003 et, au même moment, les 270 000 autres sur le site du Guichet étudiant.

Le site de Forum n’est pas en reste. En janvier 2004, près de 55 000 lecteurs parcouraient iForum (www.iforum.umontreal.ca) contre 14 000 en janvier 2001. Et le nombre d’abonnés au bulletin électronique de Forum dépasse maintenant les 2800.

Daniel Baril