Édition du 19 avril 2004 / volume 38, numéro 28
 
  Refonte des programmes en sciences biologiques et en géographie
La Commission des études approuve des cheminements «honneurs»

Sylvie Normandeau

Au terme de leur deuxième année d’études, les étudiants du baccalauréat du Département de géographie qui auront obtenu une moyenne de 3,5 pourront être admis au cheminement «honneurs», une première dans une université québécoise au premier cycle en géographie. Ce cheminement leur permettra d’entamer un projet de fin d’études par l’intermédiaire duquel ils seront invités à suivre des cours de maîtrise dans un champ qui les intéresse.

Cette innovation s’inscrit dans une réforme des programmes de premier cycle au Département de géographie, telle que l’a présentée Sylvie Normandeau à la dernière séance de la Commission des études, le 6 avril. Les deux options existantes («environnement physique» et «environnement humain») sont maintenues, mais plusieurs modifications seront apportées dans la structure des programmes.

Le cheminement «honneurs» ne prolongera pas la scolarité et s’étendra sur la troisième année du baccalauréat. Il donnera à l’étudiant l’occasion de se plonger dans un contexte de recherche, expérience qui pourrait lui être utile au moment d’entrer au deuxième cycle.

Selon Maryse Rinfret-Raynor, ce cheminement est très apprécié au Département de psychologie, où une vingtaine d’étudiants sur environ 250 en profitent. La principale difficulté pour le personnel enseignant est d’assurer un encadrement étroit de ces étudiants. Au Département de géographie, pas plus de 5 ou 6 étudiants sur 60 y seront admissibles. C’est un cheminement réservé à un petit nombre de personnes.

Sciences biologiques: nouvelles appellations

Le volet «honneurs» est également proposé dans le baccalauréat en sciences biologiques aux étudiants qui conservent une moyenne de 3,5. Cette nouvelle option a pour but de «préparer les étudiants aux cycles supérieurs et à la recherche».

Par ailleurs, les programmes d’études seront remaniés afin d’offrir une approche polyvalente et un équilibre dans les composantes théoriques et pratiques de la discipline. Ainsi modifié, le nouveau programme de baccalauréat s’articule autour de quatre options dont trois sont nouvelles: «microbiologie et immunologie» (existante), «biologie moléculaire et cellulaire», «physiologie» et «biodiversité, écologie et évolution».

La réforme du baccalauréat spécialisé, du majeur et du mineur en sciences biologiques vise à «bonifier la formation en la rendant plus pertinente et mieux arrimée aux thématiques de recherche du Département et des cycles supérieurs.»

«Les mesures prises auront un impact positif sur la persévérance et la diplomation, espère-t-on, le taux devant passer à 80 % d’ici 2008, cible institutionnelle. Même si notre taux de diplomation est supérieur à la moyenne du secteur sciences, il n’est néanmoins que de 60 % (en 2002-2003, après 4 ans) auquel doivent toutefois s’ajouter 21 % de transferts. On compte 17 % d’abandons», peut-on lire dans le document de présentation.

La prochaine séance de la Commission des études aura lieu le 4 mai.

Mathieu-Robert Sauvé



 
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