Un prix pour quatre étudiants en médecine dentaire
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Sur notre photo, de gauche à droite, David Lalande, Marie-Claude Desjardins, Hugh Boyle et Peter Zahi Tawil |
Quatre étudiants de la Faculté de médecine dentaire ont remporté un des cinq prix de l’American Dental Education Association, décernés le 8 mars dernier à Seattle. Les prix visaient à récompenser des projets communautaires. Le projet primé, dont Forum a déjà parlé puisqu’il a valu au groupe d’être lauréat au concours Forces avenir 2003, consiste en des demi-journées de consultation à l’intention des jeunes de la rue. Le groupe, formé de Marie-Claude Desjardins, Peter Zahi Tawil, David Lalande et Hugh Boyle, installe en effet ses pénates au CLSC des Faubourgs, à l’angle des rues Sanguinet et Sainte-Catherine, deux fois par semaine. «La plupart des projets étaient de nature préventive alors que nous faisons du curatif», rapporte Marie-Claude Desjardins. Le professeur Denys Ruel encadre les étudiants depuis le début du projet, il y a trois ans et demi.
Bernard Fortin, lauréat du prix Gérard-Parizeau 2004
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Dans l’ordre habituel, Jean-Marie Toulouse, directeur de HEC Montréal, Jacques Parizeau, ex-premier ministre du Québec, Bernard Fortin, économiste, et Robert Parizeau, administrateur de sociétés |
Le prix Gérard-Parizeau, assorti d’une bourse de 30 000 $, a été décerné cette année au professeur Bernard Fortin, titulaire de la Chaire du Canada en économie des politiques sociales et des ressources humaines et professeur titulaire au Département d’économique de l’Université Laval. Spécialiste de l’économie publique et de l’économie du travail, Bernard Fortin a grandement influencé la politique économique québécoise des 25 dernières années. Auteur prolifique, il a en effet effectué diverses recherches sur de multiples sujets comme la fiscalité des particuliers, le travail au noir, la répartition géographique des médecins au Québec, l’aide sociale, l’assurance-emploi, l’assurance contre les lésions professionnelles, le phénomène de l’économie souterraine ou encore les choix économiques des ménages. Une des contributions les plus significatives du professeur Fortin est certainement d’avoir permis une meilleure compréhension de la façon dont les changements apportés dans les programmes sociaux ou sur le plan fiscal peuvent influer sur les choix et les comportements des individus. Plusieurs ministères et organismes publics, dont le ministère des Finances et celui de l’Emploi, de la Solidarité sociale et de la Famille, se sont d’ailleurs inspirés des travaux de Bernard Fortin pour élaborer leurs politiques et leurs programmes.
Les budgets: ni euphorie ni grand malheur, dit M. Lacroix
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Le recteur Robert Lacroix |
Les attentes n’étaient pas très élevées à l’égard des fonds alloués, de sorte que les universités ne sont pas trop malheureuses du budget fédéral,
livré le 21 mars dernier, a rapporté le recteur devant les membres de l’Assemblée universitaire. Robert Lacroix a tenu des propos similaires relativement au budget provincial, déposé sept jours plus tard et qui annonce «une stricte reconduction de nos budgets».
Aucun réinvestissement n’est attendu de Québec, a confirmé M. Lacroix. Cependant, il semble que les coûts de système (liés à l’indexation des dépenses) seraient supportés. «Nous attendons les règles budgétaires», a-t-il dit.
Du côté fédéral, «ce n’est ni l’euphorie ni le grand malheur. On peut s’en sortir», a résumé Robert Lacroix. Le recteur a rappelé que les budgets des trois conseils subventionnaires avaient été haussés de 100 M$ et que 20 M$ additionnels avaient été prévus pour les coûts indirects de la recherche. «C’est symboliquement intéressant», a-t-il commenté. Par contre, les universités n’ont pas obtenu de nouvelles ressources pour la Fondation canadienne pour l’innovation, ce qui laisse présager certaines difficultés pour l’achat et la mise à jour des équipements scientifiques.
Intérêt pour les cégeps
Sur un autre plan, le recteur croit que les universités doivent participer au forum sur les cégeps, qui doit avoir lieu les 9 et 10 juin prochain. À cet effet, la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec, qu’il préside, examinera deux aspects de la vie des collèges, soit l’efficacité du cheminement étudiant et les programmes professionnels. Sur ce dernier point, M. Lacroix s’interroge sur la pertinence pour des départements de nouer des ententes avec des collèges, afin que les étudiants puissent entrer à l’Université, sans encadrement de cette pratique.
L’Assemblée universitaire a par ailleurs donné son accord à la mise sur pied d’un comité qui se penchera sur les relations qu’entretient l’Université avec ses bailleurs de fonds.
Paule des Rivières