Anne-Marie Boisvert devient doyenne de la Faculté de droit

Anne-Marie Boisvert

Le Conseil de l’Université a nommé Anne-Marie Boisvert doyenne de la Faculté de droit. Elle succède à Jacques Frémont, dont le mandat prend fin le 1er juin. Le mandat de

Mme Boisvert est d’une durée de quatre ans. Le Conseil a aussi nommé Jacques Gresset directeur de l’École d’optométrie pour les quatre prochaines années. Par ailleurs Irène Cinq-Mars reste à la barre de la Faculté de l’aménagement, le Conseil ayant renouvelé son mandat de doyenne pour quatre ans à compter du 1er juin. Enfin, Jacques Turgeon demeure doyen de la Faculté de pharmacie pour quatre autres années, son second mandat débutant également le 1er juin. Les nominations de MM. Gresset et Turgeon ont été entérinées à la séance du 22 mars et celles concernant Mmes Cinq-Mars et Boisvert à la séance du 26 avril dernier.

 

Un don de 2 M$ de Bell Canada

De gauche à droite, au premier plan, André H. Caron, titulaire de la chaire Bell en recherche interdisciplinaire sur les technologies émergentes, Marcel Boyer, titulaire de la chaire Bell en économie industrielle, et Steven Chamberland, titulaire de la chaire Bell en architecture des réseaux de télécommunications de Polytechnique; à l’arrière-plan, Joseph Hubert, doyen de la Faculté des arts et des sciences, Isabelle Courville, Robert Lacroix et Robert Papineau, directeur de l’École Polytechnique

Une contribution de 1,1 M$ de Bell Canada a permis la création de trois chaires, qui ont été annoncées le 15 avril dernier: la chaire Bell en architecture des réseaux de télécommunications de l’École Polytechnique, la chaire Bell en économie industrielle et la chaire Bell en recherche interdisciplinaire sur les technologies émergentes. Bell avait déjà consenti 900 000 $ pour soutenir l’entrepreneurship sur le campus. Ce sont donc 2 M$ que Bell Canada injecte dans la campagne Un monde de projets. «Les trois chaires favoriseront le développement des connaissances dans des secteurs de pointe en vue d’accroître le potentiel d’innovation et de concurrence de nos entreprises au Québec», a déclaré Isabelle Courville, présidente du groupe Grandes entreprises de Bell Canada.

 

Bénévoles de la campagne Un monde de projets

Les bénévoles de la campagne Un monde de projets avaient tous été invités à un petit-déjeuner à l’occasion de la Semaine nationale de l’action bénévole, le 21 avril dernier, dans le Hall d’honneur du Pavillon Roger-Gaudry. Le recteur a chaleureusement remercié les 50 bénévoles présents pour leur engagement et leur travail exceptionnels, qui ont fortement contribué à l’immense succès de la campagne.

Quand les cliniciens font un clin d’œil aux fondamentalistes

La première journée scientifique de l’École d’optométrie, sur le thème «La pérennité de la recherche en optométrie: le défi de la relève», a eu lieu le 2 avril dernier. Elle a rassemblé autour des étudiants diplômés et de premier cycle les professeurs, chercheurs et cliniciens de cette unité. Toutes les communications, sauf celles de Maurice Ptito et de Pierre Simonet, ont été présentées par des étudiants.

Les sujets des présentations de la journée scientifique étaient fort diversifiés. Certaines des 35 affiches et conférences d’étudiants touchaient plutôt à la recherche fondamentale: perceptions visuelles anormales après des atteintes centrales, phénomènes psychophysiques (texture, mouvement, luminance, couleur, flux optique), études sur les neurosciences de la vision ou sur la physiologie oculaire. D’autres présentations reflétaient une préoccupation davantage clinique. Elles portaient sur la résistance des lentilles ophtalmiques après divers traitements ou comparaient les performances de lentilles cornéennes, de médicaments ophtalmiques, de visières à l’usage des hockeyeurs, d’instruments de mesures cliniques. D’autres encore ont considéré les problèmes cliniques associés au vieillissement, à l’apparition de maladies délétères pour la vision ou ont simplement présenté des cas de patients vus dans les cliniques de l’École d’optométrie ou au cours de stages aux États-Unis.

Plusieurs fondamentalistes ont été impressionnés par les performances des étudiants de premier cycle dans la présentation de leurs affiches. Inversement, ces étudiants ont pu constater que des notions fondamentales, en apparence arides, ont une telle aptitude à décrire les processus complexes à la base de la vision que plusieurs seront utilisées à l’avenir dans des procédés cliniques destinés à mieux évaluer les pertes visuelles de leurs patients. Bref, cette journée a permis de nourrir à la fois les cliniciens et les fondamentalistes tout en leur rappelant que les uns existent grâce aux autres. Le professeur Claude Giasson avait organisé l’activité.