Des prix pour le soutien aux enfants
Le Centre d’excellence pour le développement des jeunes enfants a remis, le 27 mai dernier, des médailles à quatre personnes afin de souligner leur engagement pour améliorer la qualité de vie des jeunes enfants. Les lauréats sont Thérèse Gouin-Décarie, reconnue pour ses travaux sur le développement de l’enfant, James J. Heckman, économiste et Prix Nobel en sciences politiques, Mary Thomas, réputée pour ses efforts acharnés à donner une voix aux jeunes enfants autochtones, et la Fondation Lawson, qui s’est appliquée à montrer à quel point le développement des jeunes enfants a un impact crucial sur leur santé et leur comportement ultérieurs.
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Un nouveau profil pour les cadres en santé
HEC Montréal et le Département d’administration de la santé de l’Université offriront à compter de janvier une formation destinée aux cadres et professionnels de la santé.
Le nouveau profil M.B.A.-santé est un programme «collé au secteur de la santé» et, puisqu’il s’adresse à des «étudiants» sur le marché du travail, on a prévu de l’offrir à raison de quatre jours toutes les six semaines (les vendredis, samedis, dimanches et lundis) pendant deux ans. Le baccalauréat est un préalable.
«Le rapport Clair a nettement défini les besoins», rappelle Ingrid de Lafontaine, agente de développement à la Faculté de médecine. En effet, le rapport Clair sur les soins en santé rappelait que 50 % des cadres québécois du secteur de la santé atteindront l’âge de la retraite d’ici cinq ans. C’est dire que des milliers de postes de gestionnaires devront être pourvus au cours des prochaines années.
Ce profil comporte 51 crédits. Il est divisé en quatre étapes. Les étudiants apprendront d’abord à découvrir les langages et habiletés de gestion pour intervenir dans le milieu complexe de la santé, puis à maîtriser les rôles et fonctions du gestionnaire dans la conduite de son action, ensuite à gérer les processus et à influencer les résultats et enfin à contribuer à la transformation d’organismes en contexte de haute turbulence professionnelle et sociale.
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Monique C. Cormier réélue présidente de l’OTTIAC
L’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ) a réélu à sa présidence Monique C. Cormier, professeure titulaire au Département de linguistique et de traduction.
Membre de l’Office québécois de la langue française et présidente de son comité d’officialisation linguistique, Mme Cormier est une spécialiste de la terminologie dont la renommée internationale fait honneur à l’OTTIAQ. Outre les nombreuses conférences données aux États-Unis, en Europe, en Afrique et en Australie, mentionnons, entre autres réalisations, la participation de Mme Cormier au sein de la Fédération internationale des traducteurs à titre de présidente du comité de terminologie et de documentation de 1996 à 1999.
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Raphaëlle Derome remporte la bourse Fernand-Seguin 2004
Une étudiante au Certificat en journalisme de la Faculté de l’éducation permanente, Raphaëlle Derome, vient de remporter la prestigieuse bourse Fernand-Seguin 2004. Ce concours de journalisme scientifique est organisé depuis 1981 par l’Association des communicateurs scientifiques du Québec dans le but d’encourager des carrières journalistiques. Raphaëlle Derome se voit attribuer une bourse de 12 000 $ associée à un stage de six mois dans le milieu professionnel des médias, dont trois mois à l’émission Découverte à la télévision de Radio-Canada. Bachelière de l’Université en géographie environnementale et terminant actuellement son certificat en journalisme, l’étudiante avait soumis un texte intitulé «Un frigo silencieux... à 180 décibels!»
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Ingo Kolboom, officier de l’ordre des Palmes académiques
Au terme de son mandat de président de l’Association internationale des études québécoises, le professeur Ingo Kolboom, titulaire de la chaire Études sur la France et la Francophonie à l’Université de Dresde, en Allemagne, et professeur associé au Département d’histoire, vient d’être nommé officier de l’ordre des Palmes académiques de la République française. Les Palmes académiques, instituées sous cette dénomination par Napoléon Ier, honore les personnalités ayant rendu des services éminents au monde de l’université, de la science et de l’éducation.
Ingo Kolboom est un médiateur internationalement reconnu dans les relations franco-allemandes et germano-québécoises. Dirigeant depuis 1994 le Centre de recherches franco-canadiennes/Québec-Saxe à Dresde, il fut pendant cinq ans président de l’Association internationale des études québécoises ( www.aieq.qc.ca ), fonction qu’il vient de quitter en mai dernier. Pour ses engagements divers, il a reçu de nombreuses distinctions: prix Strasbourg, prix France-Allemagne, Prix du journalisme franco-allemand, Prix franco-allemand du 22-janvier; il a été désigné International Personality of the Year 2001 in Recognition of Services to Education and International Understanding et fait chevalier de l’ordre national du Mérite de la République française. Membre du Haut Conseil culturel franco-allemand depuis 1995, le professeur Kolboom a toutefois intégré l’Amérique francophone dans toutes ses activités en publiant plusieurs ouvrages sur le Québec et en préparant une histoire de l’Acadie qui sortira cet automne.
L’ambassadeur de France en Allemagne, Claude Martin, a remis à M. Kolboom les insignes d’officier de l’ordre des Palmes académiques le 25 mai à Dresde, au château Pillnitz, au cours de la séance plénière du Haut Conseil culturel franco-allemand.
