De gros changements sont en cours à la Direction générale des technologies de l'information et de la communication (DGTIC). Son patron, Pierre Bordeleau, compte améliorer le service aux usagers, notamment en mettant sur pied un centre d'appels à l'aide facilitant la résolution des problèmes signalés.
«Nous nous recentrons sur l'essentiel», résume M. Bordeleau, vice-recteur adjoint aux technologies de l'information et de la communication (TIC) et directeur général de la DGTIC.
La DGTIC nouvelle mouture favorisera aussi davantage l'élaboration de nouveaux outils pour les professeurs. «Nous aimerions collectivement mieux répondre aux besoins des professeurs et concevoir des outils avec eux», dit-il. Un exemple? La Faculté de pharmacie est engagée dans une réforme majeure de ses programmes visant à privilégier l'approche par compétences. Or, précise M. Bordeleau, il sera nécessaire de mettre au point des outils d'évaluation de ces compétences. «Il faudra un outil informatique pour cela. Nous voulons travailler main dans la main avec le Centre d'études et de formation en enseignement supérieur.»
«Nous avons élargi le mandat du groupe de soutien à l'enseignement», explique le vice-recteur adjoint aux TIC.
Dans un autre domaine, ce dernier a créé un poste qu'occupera un agent de la sécurité informatique. La sécurité, rappelle-t-il, est une préoccupation constante et «il n'y a pas un projet de développement qui n'ait un impact sur la sécurité. C'est un enjeu incontournable.»
Il y a quatre ans, lors de la création de la DGTIC, le défi avait consisté à mettre en place un service aux usagers. Aujourd'hui, le défi n'est pas fondamentalement différent, mais il est possible de pousser plus loin le soutien à la communauté. Ainsi, l'implantation d'un guichet unique, prévue dans quelques mois, permettra de réagir plus rapidement aux demandes des usagers. Les commis pourront résoudre des problèmes simples comme l'oubli d'un mot de passe, ce qui permettra ainsi aux techniciens et aux professionnels de se consacrer aux problèmes plus épineux. À l'heure actuelle, une grande partie des appels se règlent sans l'intervention de techniciens. «Nous allons pouvoir libérer des techniciens et les mettre sur la route», se réjouit Pierre Bordeleau. En fait, plus de la moitié des ressources humaines de la DGTIC seront affectées au nouveau Bureau des services aux usagers.
Enfin, le responsable de la DGTIC souligne qu'une forte vague de rajeunissement déferle sur la Direction. Et ce n'est pas lui qui s'en plaindra.
Paule des Rivières