Édition du 25 octobre 2004 / volume 39, numéro 8
 
  «Pourquoi je donne à Centraide»
Paule Ouimet-Scott donne chaque année plus de 1000 $ à Centraide pour aider «ceux qui ont eu moins de chance que nous»

Paule Ouimet-Scott

L'an dernier, la campagne Centraide sur le campus a permis de récolter plus de 250 000 $ grâce, notamment, à une initiative lancée un an plus tôt: les dons leaders. Est un «leader» celui qui contribue pour 1000 $ ou plus. L'an dernier, 32 donateurs ont versé à eux seuls quelque 52 000 $ à la campagne. Parmi eux, Paule Ouimet-Scott, conseillère en développement à la Faculté de droit. Elle explique à Forum les raisons qui l'ont poussée à donner une telle somme à l'organisme.

Forum: Pourquoi donnez-vous à Centraide?
Paule Ouimet-Scott: Parce que la communauté montréalaise compte de nombreuses personnes dans le besoin. Pas besoin d'aller bien loin pour le constater. Dans le quartier de Côte-des-Neiges, tout le monde peut voir les effets de la pauvreté. C'est un quartier où vivent un grand nombre d'immigrants qui cherchent à s'intégrer. Nous devons, comme citoyens, apporter notre appui à ces gens qui n'ont pas toujours eu la vie facile.

Mais les problèmes sont partout en ville. Je suis allée au  Quartier latin cette semaine. J'ai été frappée par le nombre de mendiants et de jeunes qui couchent dans la rue. Centraide est le mieux placé pour aider ces gens-là, car il finance 325 organismes qui viennent en aide à environ 500 000 personnes.

- 1000 $ par année, c'est beaucoup. Surtout que vous donnez également au Fonds de développement. Comment faites-vous?
Plutôt que de diversifier mes contributions d'aide à la collectivité, j'ai choisi de les concentrer en un seul endroit. Ce n'est pas un si gros sacrifice. Il y a moyen de répartir ses dons en une centaine de dollars par mois. En fait, avec la réduction d'impôt, cela revient à environ la moitié de la somme.

- N'est-ce pas aux gouvernements de s'occuper de la répartition de la richesse?
Manifestement, ils ne sont pas en mesure de combler tous les besoins. Chacun d'entre nous doit faire sa part pour venir en aide aux plus démunis. Surtout que nous sommes les privilégiés du système, nous qui travaillons dans une université. Il faut aider ceux qui ont eu moins de chance que nous.

- Peut-on faire confiance à Centraide?
Oui. J'ai eu la chance d'y travailler quelques mois en 1998 dans le secteur des dons majeurs. J'ai pu voir à quel point la campagne était bien orchestrée sur tous les plans. Des gens vont visiter les organismes financés par Centraide afin de pouvoir témoigner de la qualité des services offerts et des méthodes de gestion. Les frais d'administration sont raisonnables. Je crois que nous pouvons faire entièrement confiance à l'équipe dirigée par Michèle Thibodeau-DeGuire.

Mathieu-Robert Sauvé



 
Archives | Communiqués | Pour nous joindre | Calendrier des événements
Université de Montréal, Direction des communications et du recrutement