Édition du 15 novembre 2004 / volume 39, numéro 11
 
  Actualités
L'Institut de biotechnologie vétérinaire et alimentaire est inauguré - Guy Sauvageau devient directeur scientifique à l'IRIC - Sylvie Robichaud- Ekstrand aux IRSC - La salle Suzanne-Simard-Mavrikakis est inaugurée - Appui aux recherches sur le sida

L'Institut de biotechnologie vétérinaire et alimentaire est inauguré
Un projet de 13 M$ pour la recherche en biotechnologie voit le jour sur le campus de la Faculté de médecine vétérinaire

Alain Caillé, vice-recteur à la recherche, a pris la parole à l'occasion de l'inauguration de l'IBVA. À sa droite se trouvent Raymond S. Roy, doyen de la Faculté de médecine vétérinaire; Suzanne Duval, coordonnatrice des relations institutionnelles à la Fondation canadienne pour l'innovation; Jack Noodelman, représentant de Développement économique Canada; Martine Dubé, directrice de Épidémio-surveillance et santé animale au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec; et Claude Bernier, président de la Cité de la biotechnologie agroalimentaire vétérinaire et agroenvironnementale de Saint-Hyacinthe.

Le vice-recteur à la recherche Alain Caillé et le doyen de la Faculté de médecine vétérinaire, le Dr Raymond S. Roy, entourés de leurs principaux partenaires, ont inauguré le 8 novembre le laboratoire de l'Institut de biotechnologie vétérinaire et alimentaire de l'Université de Montréal, situé dans le nouveau bâtiment du campus de la Faculté de médecine vétérinaire.

Le laboratoire principal de 450 m2 permettra la réalisation de travaux de recherche et de développement de pointe dans le domaine de la biotechnologie vétérinaire. Les principaux secteurs d'intervention incluent entre autres la santé et l'alimentation animales, la salubrité, l'innocuité et la qualité des aliments. Le laboratoire est sous confinement biologique de niveau 2. Il sera régi selon les bonnes pratiques de laboratoire et de fabrication (GMP) et est agréé par les instances réglementaires canadiennes, américaines et européennes.

«Ces nouvelles installations permettront de poursuivre avec encore plus de succès les recherches scientifiques nécessaires à la sécurité alimentaire au Québec, a souligné Alain Caillé. Les connaissances en biotechnologie élaborées à la Faculté de médecine vétérinaire ont des répercussions jusque dans notre assiette. L'inauguration d'un laboratoire doté des meilleurs équipements est donc une excellente nouvelle pour nous tous.»

Le projet, lancé en 1997, résulte d'une alliance stratégique entre deux grands établissements de recherche de la Cité de la biotechnologie agroalimentaire, vétérinaire et agroenvironnementale de Saint-Hyacinthe. La Faculté de médecine vétérinaire et le Centre de recherche et de développement sur les aliments ont uni leurs efforts afin de favoriser la création de l'Institut de biotechnologie vétérinaire et alimentaire (IBVA). Treize millions de dollars ont été recueillis pour le réaliser. Le gouvernement provincial y a contribué pour 4,75 M$, le gouvernement fédéral pour 3,6 M$ et la Fondation canadienne pour l'innovation pour 3,5 M$. De nombreux donateurs du monde des affaires et du milieu municipal, des partenaires de l'industrie agroalimentaire, de l'industrie pharmaceutique et des institutions financières ainsi que des individus ont également appuyé cette initiative.

La mission de l'Institut est de favoriser le partenariat entre l'industrie et les universités et le transfert de technologies vers les entreprises. Il offre une infrastructure de pointe et des services afférents à la biotechnologie vétérinaire et alimentaire en plus d'encourager la formation de chercheurs dans ce domaine. Il facilite la progression rapide de la découverte en laboratoire vers la fabrication d'un produit vendu sur le marché.

L'IBVA vise à faire progresser le segment de la mise au point d'un produit qui n'est pas normalement couverte par les installations de recherche des universités.

Comme l'a mentionné le Dr Roy, «ces nouvelles installations accélèrent le processus visant la commercialisation rapide de solutions novatrices et sécuritaires aux problèmes de santé animale et d'innocuité des aliments. Le laboratoire devient donc un maillon extrêmement important dans la chaîne d'interventions destinées à accroître la prospérité et la compétitivité des industries vétérinaires et agroalimentaires».

L'inauguration du laboratoire se déroulait à l'occasion de la rencontre internationale Innovet 2004, rendez-vous des scientifiques, des chefs d'entreprise et des investisseurs de l'industrie vétérinaire, qui s'est tenue à Saint-Hyacinthe les 7, 8 et 9 novembre.

Guy Sauvageau devient directeur scientifique à l'IRIC

Guy Sauvageau, chercheur à l'Institut de recherche en immunovirologie et en cancérologie (IRIC) et titulaire d'une chaire de recherche fédérale en génétique moléculaire des cellules souches normales et cancéreuses, a été nommé par le Comité exécutif directeur scientifique à l'IRIC pour un mandat de trois ans. Le Dr Sauvageau aura comme responsabilité, entre autres, d'élaborer la programmation scientifique de l'IRIC et de coordonner les projets de développement des grandes infrastructures de recherche de l'Institut. Il succède au Dr Rafick Pierre Sékaly, qui travaille désormais à la mise sur pied d'un institut de recherche au CHUM.

Sylvie Robichaud- Ekstrand aux IRSC

Sylvie Robichaud-Ekstrand, professeure à la Faculté des sciences infirmières, a été choisie pour siéger au conseil consultatif des Instituts de recherche en santé du Canada, le principal organisme de financement de la recherche en santé au pays. Elle s'est également vu décerner, par le Conseil de recherches médicales ainsi que par le Programme national de recherche et développement en matière de santé, de prestigieuses bourses afin de réaliser des travaux de recherche en soins infirmiers.

Titulaire d'une maîtrise en sciences avec spécialisation en sciences infirmières de l'Université de Toronto, elle a obtenu son doctorat en sciences biomédicales à l'Université de Montréal. Son programme de recherche actuel vise l'élaboration et l'évaluation de nouvelles approches cognitives, affectives et comportementales afin d'aider les personnes atteintes de maladies manifestes ou à risques élevés de souffrir d'une maladie cardiovasculaire à adopter un mode de vie plus sain.

La salle Suzanne-Simard-Mavrikakis est inaugurée

Le Département de nutrition de la Faculté de médecine a inauguré récemment la salle de réunion Suzanne-Simard-Mavrikakis, nommée ainsi en l'honneur de la professeure titulaire décédée l'année dernière.

 La cérémonie s'est déroulée en présence de la famille et des amis proches de Mme Simard-Mavrikakis, ainsi que du personnel actuel et retraité du Département et de plusieurs personnalités du milieu de la nutrition. Michel Mavrikakis, le conjoint de Mme Simard-Mavrikakis, a eu l'honneur de couper le ruban d'inauguration en compagnie du Dr Dominique Garrel, directeur du Département, et de Michèle Houde-Nadeau, professeure titulaire à ce même département.

La contribution de Mme Simard-Mavrikakis à l'essor du Département et à son rayonnement à l'échelle nationale est exceptionnelle. À son entrée en fonction au Département, en 1974, elle entreprend l'implantation d'une nouvelle formule d'enseignement où les stages professionnels sont intégrés au programme de baccalauréat. Nommée adjointe au directeur en 1987, elle poursuit son travail de bâtisseuse et participe à la vie de plusieurs milieux associatifs (Ordre professionnel des diététistes du Québec, Association canadienne des diététistes, Conférence des doyens et directeurs des programmes de nutrition), où elle contribue à faire évoluer le modèle de la pratique professionnelle à l'échelon du pays. Les milieux de la nutrition garderont d'elle l'image d'une femme visionnaire, d'engagement, douée d'une intelligence supérieure et d'une grande sensibilité.

Appui aux recherches sur le sida

Le ministre fédéral de la Santé, Ujjal Dosanjh, et le président des Instituts de recherche en santé du Canada, Alan Bernstein, ont annoncé le 9 novembre des investissements de 187 M$. Parmi les 442 projets de recherche financés, et qui s'échelonneront sur cinq ans, signalons celui d'Eric Cohen, de l'Institut de recherches cliniques de Montréal. M. Cohen étudie le rôle de la protéine Vpr du VIH-1, ce qui pourrait permettre de trouver d'autres cibles pour de nouveaux antirétroviraux afin de combattre le sida.



 
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