Édition du 13 décembre 2004 / volume 39, numéro 15
 
  courrier des lecteurs
Cours de mise en forme: encore un effort!

Giselle Maisonneuve, conseillère aux ressources humaines (DRH), garde la forme.

La page 12 de Forum du 6 décembre a particulièrement retenu mon attention. Mathieu-Robert Sauvé termine ainsi son article: «D'autres initiatives sont prises par la Direction des ressources humaines [...]»

Depuis 10 ans, j'ai participé maintes fois avec bonheur au cours de mise en forme, offert par la DRH et donné au CEPSUM. Avec bonheur, mais avec de plus en plus de frustration aussi. Partir du pavillon 3744 Jean-Brillant où se trouve mon bureau pour me rendre à l'autre bout du boulevard Édouard-Montpetit, grimper les escaliers du métro plus ceux du CEPSUM et faire le chemin inverse une heure plus tard sans avoir eu le temps de prendre une douche ni de «luncher», c'est une performance qui m'amuse de moins en moins. Passé 50 ans, oui je veux bien me maintenir en forme comme le suggèrent tant d'articles de magazines, mais il m'apparaît difficile de concilier travail et santé à l'intérieur de nos horaires quotidiens.

Rappelons que les premiers cours de mise en forme ont été offerts gratuitement aux employés à l'hiver 1994 et que l'UdeM a été l'une des premières à prendre cette initiative. Il y avait alors deux groupes à l'heure du dîner. Devant l'enthousiasme des participants et une demande croissante, en 2000, deux autres cours se sont ajoutés: un à midi et un le soir. Puis, en 2002, on a formé un nouveau groupe le soir. Cependant, en septembre dernier, il n'y avait plus qu'un groupe à 17 h 15 et trois à midi (faute de locaux ou de budget?).

Chacun de ces groupes compte 35 participants et plusieurs personnes se retrouvent  sur une liste d'attente. Pour cet hiver, par exemple, la journée même de l'inscription, le 29 novembre, 21 personnes n'ont pas eu de place dans le groupe d'à midi et 67 ont été refusées dans le seul groupe du soir! Belle preuve que ces activités répondent à un besoin réel.

Le grand avantage de ces cours est de nous faire pratiquer différentes techniques de conditionnement physique. Les personnes qui donnent le cours au CEPSUM adaptent leur enseignement aux dernières découvertes en la matière. Par exemple, on sait aujourd'hui que sauter à pieds joints n'est pas recommandé pour les genoux, surtout pour des gens qui passent des heures assis devant un ordinateur. En revanche, faire travailler son dos sur un gros ballon est excellent. Sans parler du boxing qui défoule!

J'ai donc appris, grâce à Forum, que des initiatives personnelles permettent de désengorger le CEPSUM, d'offrir des activités adaptées et surtout près des lieux de travail des intéressés. Aux dernières nouvelles, d'autres groupes sont en train de se constituer dans l'immeuble où je travaille. Ces groupes pratiqueront le stretching (de l'anglais to stretch, c'est-à-dire «étirer»). Les exercices d'assouplissement paraissent simples, mais ils doivent être exécutés sous la supervision d'un spécialiste si l'on ne veut pas se faire plus de mal que de bien. Alors bravo, je suis prête à donner quelques dollars pour me faire du bien en plus de rencontrer des gens qui ont le sourire et de favoriser les stages d'étudiants en kinésiologie !

Ces initiatives apportent beaucoup plus que le fait de suer pour sa santé... Encourageons-les.

Brigitte Daversin, employée
Direction des communications et du recrutement



 
Archives | Communiqués | Pour nous joindre | Calendrier des événements
Université de Montréal, Direction des communications et du recrutement