Bourse d'excellence Guy-Desbarats
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De gauche à droite, Élaine Éthier, conseillère en développement à la Faculté de l'aménagement, Colin H. Davidson, ex-doyen de la Faculté, Guy Berthiaume, vice-recteur aux affaires publiques et au développement, Aileen Desbarats, Irène Cinq-Mars, doyenne, Catherine Desbarats, fille de M. et Mme Desbarats, et Michel Gariépy, ex-doyen de la Faculté. |
La Faculté de l'aménagement a annoncé la création de la bourse d'excellence Guy-Desbarats, créée à la mémoire du fondateur de la Faculté, décédé en août 2003. Un fonds institué par sa conjointe, Aileen Desbarats, permettra d'offrir annuellement une bourse de 5000 $ à un étudiant inscrit à un programme de maîtrise ou de doctorat. La Faculté est reconnaissante envers la famille Desbarats pour son appui généreux.
Une découverte majeure dans le domaine du VIH
CANVAC, le réseau canadien pour l'élaboration de vaccins et d'immunothérapies, annonce la mise au point d'une méthode permettant d'évaluer la fonction du thymus et la découverte d'une anomalie de la fonction de cet organe chez les patients infectés par le VIH.
L'équipe de chercheurs dirigée par le Dr Rafick-Pierre Sékaly, professeur titulaire à l'Université, chercheur au Centre de recherche du CHUM et directeur scientifique et chef de programme du réseau CANVAC, a publié récemment les résultats de ses travaux sur le fonctionnement du thymus chez les patients infectés par le VIH dans la prestigieuse revue scientifique Immunity.
Ces travaux ont été effectués en collaboration avec des chercheurs de l'Institut de recherche du Centre hospitalier universitaire de santé McGill, d'Israël, de l'Institut Pasteur et de l'Hôpital Pitié-Salpêtrière de Paris.
En utilisant uniquement des échantillons de sang, les chercheurs ont d'abord mis au point une technique qui permet d'évaluer la fonction du thymus, un organe situé à la base du cou et responsable du développement des lymphocytes T, une des composantes essentielles du système immunitaire. Ces cellules sont aussi les cibles préférées du VIH.
Par la suite, ils ont appliqué cette technique à des échantillons de sang prélevés chez des patients récemment infectés par le VIH et ont découvert que l'infection altère le fonctionnement du thymus. Cette altération entraîne une diminution du nombre de cellules T produites par le thymus de ces patients. Il s'agit donc d'un nouveau mécanisme d'action du VIH dans son travail de sape du système immunitaire des individus infectés.