Jean-Pierre Côté et David Ownby affichaient tous deux un large sourire à la signature d’une entente facilitant l’accès au catalogue sur l’Asie de l’Est.

Le catalogue du Centre de documentation Robert-Garry, soit la bibliothèque du Centre d’études de l’Asie de l’Est (CETASE), peut maintenant être consulté de partout dans le monde grâce à son intégration à Atrium, la banque informatisée des bibliothèques de l’Université de Montréal.

Avec ses 47 000 documents couvrant les aspects sociaux, historiques, politiques, philosophiques, littéraires, économiques et artistiques des quatre principaux pays de l’Asie de l’Est – soit le Japon, la Chine, la Corée et le Viêtnam –, le centre Robert-Garry est le premier du genre en importance au Québec et le troisième au Canada.

L’intégration de ces documents au catalogue général de l’UdeM est le fruit d’une entente entre le CETASE et la Direction des bibliothèques, qui accorde au Centre le statut de bibliothèque associée tout en lui laissant son autonomie de gestion. «Les deux partenaires sont gagnants dans cette façon de faire», a déclaré Jean-Pierre Côté, directeur des bibliothèques, à la signature de l’entente le 9 février, jour du nouvel an chinois. Le réseau des bibliothèques accroît sensiblement sa collection alors que le Centre de documentation profite d’un plus vaste rayonnement.

«La période de gestation a été longue, mais l’accouchement a été rapide et heureux», a pour sa part indiqué David Ownby, directeur du CETASE, content de voir sa collection plus accessible. Le maintien d’une bibliothèque spécialisée lui parait préférable à l’intégration des documents aux autres bibliothèques, comme cela existe dans d’autres universités, puisque cette formule permet de compter sur un personnel spécialisé et facilite la consultation des documents.

L’entente permet également aux usagers du centre Robert-Garry de bénéficier des autres
services de la Direction des bibliothèques, comme le prêt informatisé, le prêt réseau, le prêt entre bibliothèques et l’emprunt avec la carte de la CREPUQ.

L’intégration des titres au fichier Atrium a toutefois présenté un défi technique puisqu’une grande partie des volumes, voire la plupart, sont en langues asiatiques. Il a donc fallu opérer avec trois alphabets non romains, soit le chinois, le coréen et le japonais.

Daniel Baril