Les recteurs Robert Lacroix (Université de Montréal),
Bernard Shapiro (Université McGill) et François
Tavenas (Université Laval) sont extrêmement inquiets
par l'absence, durant le débat des chefs, de toute préoccupation
concernant la préparation des nouvelles générations
aux défis du prochain siècle. Le sous-financement
des universités québécoises par rapport
aux autres universités nord-américaines s'est aggravé
au cours des dernières années. Cette situation
menace de plus en plus notre capacité collective à
prendre la place qui devrait nous revenir dans la nouvelle économie
du savoir, source principale de progrès, de création
d'emplois et de richesse. Les recteurs tiennent à rappeler
que les succès actuels du Québec dans le monde
du savoir, de la nouvelle économie et de l'innovation
sont le fruit direct des efforts de la société
québécoise au cours des années 70 et 80
dans la formation et la recherche universitaire. MM. Lacroix,
Shapiro et Tavenas demandent à nos gouvernements et aux
prochains élus de prendre conscience de l'urgence de la
situation et de la nécessité d'agir.
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Pour information : Marie-Claude Chalvignac, tél. (514)
343-6111, poste 8872
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