Volume 40 - numÉro 1 - 29 août 2005 |
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La FEP forme des professeurs tunisiens
Malgré les apparences de tranquillité, de nombreuses activités se sont déroulées sur le campus cet été. Ainsi, 13 professeurs tunisiens étaient à la Faculté de l’éducation permanente (FEP) en juillet pour apprendre comment faire de la formation à distance. «Les Tunisiens ne manquent pas de compétences technologiques. Nous avons donc essayé de mettre l’accent sur les notions pédagogiques», résume Bernard Morin, coordonnateur du projet pour la FEP. La Faculté s’est associée pour ce projet à une entreprise privée, le Consortium international de développement en éducation (CIDE). L’Agence canadienne de développement international (ACDI) a payé la facture. Chaque Tunisien provenait d’une des 13 universités du pays. Indépendamment de leur discipline, les professeurs avaient un intérêt pour la diffusion des connaissances à travers la formation à distance, dont le Web. Ce projet correspondait aux vœux du gouvernement tunisien, qui souhaite encourager les jeunes à poursuivre une formation universitaire, quelle que soit la région qu’ils habitent. La formation à distance est apparue dans ce contexte très prometteuse. Il reste encore beaucoup à accomplir, certes, mais les solutions apparaissent désormais clairement. Dans différents rapports qu’ils ont remis au début de 2005 à l’ACDI et au ministère de l’Enseignement supérieur de la Tunisie, la FEP et le CIDE soumettent en effet plusieurs suggestions concrètes. Non seulement, disent-ils, il faut insister sur la pédagogie entourant la formation à distance, mais il est impérieux de créer des contenus. Et pour ce faire, ils privilégient entre autres une coproduction de cours entre le Québec et la Tunisie, avec une participation du secteur privé tunisien. L’enseignement donné par la FEP contribuera au développement de la formation à distance dans ce pays. «Ces Tunisiens doivent être des multiplicateurs au sein de leur établissement», dit Bernard Morin. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des Tunisiens venaient ici. Les séances de formation ont d’ailleurs été adaptées pour mieux répondre à leurs besoins de sorte que, cette année, au terme de leur apprentissage, les étudiants étaient en mesure de mettre un segment de leur cours sur le Web. Les professeurs que nous avons rencontrés étaient ravis de leur séjour sur le campus et ils ont dit apprécier grandement l’enseignement offert. Ils ont notamment constaté qu’il n’est habituellement pas possible de transposer dans Internet le contenu d’un cours déjà donné de façon magistrale. Il faut le réécrire, ni plus ni moins, en prévoyant une animation particulière pour le Web. Les professeurs ont également pu s’entretenir avec des collègues d’ici versés dans la même discipline qu’eux. Paule des Rivières |
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