Volume 41 - numÉro 16 - 15 JANVIER 2007
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Il faut garder un œil sur l’Inde, estime Jacques TurgeonIl est possible de désigner des secteurs de collaboration entre les universitaires indiens et québécois
L’Université a effectué une deuxième mission en Inde au cours de l’automne, à l’occasion d’une visite organisée par le gouvernement du Québec. «Nous sommes pour ainsi dire absents du continent indien, a témoigné le vice-recteur à la recherche, Jacques Turgeon, qui représentait l’UdeM. Nous nous rendons compte tout de même qu’il y a des intérêts marqués pour l’Université de Montréal. La culture québécoise exerce un attrait.» M. Turgeon a souligné, devant les membres de l’Assemblée universitaire le 11 décembre, que des collaborations pourraient par exemple être mises en place dans le domaine des nanotechnologies. «Nous avons vu des équipements qui feraient l’envie de bien de nos chercheurs», a-t-il résumé, comme pour dissiper les derniers doutes de ceux qui verraient encore l’Inde comme un pays sous-développé. Mais ce n’est pas tout. Dans le secteur de la pharmacie, le vice-recteur a rappelé que la plupart des molécules sont synthétisées dans ce pays. Par contre, le métier de pharmacien n’existe pas. «Le pharmacien est considéré comme un dépanneur; la profession de pharmacien est inexistante.» L’équipe qui accompagnait le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, constituée à 50 % de représentants du monde universitaire, est passée dans plusieurs établissements universitaires. À l’Université de Bombay, elle a visité le Centre d’études canadiennes, où reposent 14 thèses sur diverses orientations politiques québécoises.
En droit également, l’UdeM estime qu’elle pourrait se rapprocher de l’Inde puisque l’Indian Law School est à la recherche de partenaires de renom.
Campus d’Outremont Cela dit, M. Breton a ajouté que le plan proposé n’était pas nécessairement le choix définitif et que des discussions suivraient. Il reste que «nous ne sommes plus sur la montagne et nous arrivons dans un quartier qui a une culture. Les campus ne sont plus des silos totalement isolés.» Le vice-recteur exécutif a aussi confirmé à cette réunion de l’Assemblée que la revente de l’édifice situé au 1420, boulevard du Mont-Royal était désormais une option. Rappelons que l’Université a acheté le bâtiment au printemps 2005, mais que, devant les dépassements importants des couts des rénovations, elle avait interrompu les travaux à l’été 2006. «Le cout des rénovations excède de manière substantielle le cout d’une construction. Mon réflexe de sœur économe m’impose la retenue.» Paule des Rivières |
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