Volume 41 - numÉro 29 - 7 mai 2007
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Nouveau certificat en coopération internationale à la FEPCe programme a été élaboré en partenariat avec les organismes de solidarité
«En coopération internationale, la bonne volonté ne suffit plus. Il faut posséder une formation particulière pour savoir comment intervenir dans des situations qui se sont grandement complexifiées», affirme Louise Blanchette, responsable du nouveau certificat en coopération internationale à la Faculté de l’éducation permanente (FEP). Ce dernier-né des certificats de la FEP, qui accueillera ses premiers étudiants en septembre prochain, veut combler un besoin exprimé par les milieux de la coopération, où l’on est de plus en plus conscient de la nécessité de professionnaliser l’intervention et d’aller au-delà de l’aide humanitaire. Si les secteurs d’intervention en solidarité internationale demeurent l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté et le respect des droits de la personne, les coopérants et les volontaires travaillent très souvent dans des contextes marqués par les conflits armés et les catastrophes naturelles. C’est pour répondre aux nouvelles exigences du travail de coopération que ce programme pluridisciplinaire a été conçu. Les objectifs visent à amener l’étudiant à bien comprendre le contexte et les enjeux d’une situation où il sera appelé à intervenir, mais aussi à lui donner les moyens pour le faire adéquatement. «Il ne s’agit pas d’aller faire les choses à la place des autres, mais de savoir soutenir les compétences locales», précise Mme Blanchette. Les responsables du certificat ont aussi voulu miser sur le développement de l’esprit critique des coopérants quant aux réalités sociales, économiques et politiques dans lesquelles ils seront des agents. Ce volet fait l’objet de deux des cours du bloc obligatoire qui portent sur les enjeux et la dynamique de la coopération internationale. En outre, le programme offre des cours dans les domaines de la citoyenneté, de la santé, des rapports hommes-femmes, de l’économie sociale, de l’anthropologie, des relations internationales, des enjeux politiques en Afrique, de l’intervention en situation de crise, des communications interculturelles et même de l’accommodement raisonnable! «Dans la liste des cours propres à une problématique, un atelier thématique et un cours sur les enjeux contemporains peuvent également être adaptés à des situations précises engendrées par l’actualité», ajoute la responsable. Quatorze des 30 cours offerts ont été créés pour ce certificat. L’ensemble du programme a été élaboré en étroite collaboration avec des organismes de solidarité, ce qui le distingue notamment du seul autre certificat du genre donné au Québec. Ces organismes sont le Carrefour canadien international, le Centre canadien d’étude et de coopération internationale, le Service d’assistance canadienne aux organismes, Équiterre, Jeunesse Canada Monde, Oxfam-Québec et Canadian University Services Oversea. Plusieurs chargés de cours seront issus de ces organismes qui se sont pour leur part engagés à recevoir des stagiaires du certificat. Le programme de coopération internationale s’adresse à des intervenants qui ont déjà une formation collégiale et un an d’expérience, ou qui ont accumulé au moins 30 crédits dans un établissement universitaire. Il s’adresse à tout intervenant en coopération, peu importe son champ d’expertise: santé, agriculture, technologie de l’information, éducation, sécurité, gestion ou environnement. Daniel Baril |
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