Volume 40 - numÉro 9 - 31 octobre 2005 |
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Parents à bout de nerfs et bébé à bout de brasÉtudiante et directrice en compétition à l’ACFAS: les deux l’emportent!
Lorsqu’elle s’est inscrite au concours de vulgarisation scientifique de l’ACFAS, Stéphanie Racette ne savait pas qu’elle serait en compétition directe avec celle qui encadre ses travaux, soit la Dre Anny Sauvageau, professeure au Département de pathologie et biologie cellulaire. «Je savais qu’elle participait au concours, mais nous croyions que nous étions dans des catégories différentes, soit “étudiant” et “professeur”», déclare Stéphanie Racette. Ce n’est qu’au cours de la soirée de remise des prix qu’elles ont constaté que l’attribution des cinq prix de vulgarisation s’était faite de façon globale et non en fonction du statut du participant. Leur surprise a été d’autant plus grande que les deux collègues ont remporté chacune un prix malgré leur mise en compétition. Le texte de la professeure Sauvageau portait sur les éléments grâce auxquels il est possible d’évaluer, en pathologie judiciaire, le temps écoulé entre le décès d’une personne et la découverte de son corps. La pathologiste accorde beaucoup d’importance à la vulgarisation: «Si un scientifique n’arrive pas à bien communiquer son savoir, c’est un peu comme s’il ne possédait pas ce savoir», affirme-t-elle. Une oubliée de l’UdeMAnny Sauvageau est également médecin légiste au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du ministère de la Sécurité publique. La liste des prix de l’ACFAS ne la désigne que par cette fonction, ce qui fait que la professeure a malheureusement été omise dans la liste des lauréats présentés par Forum dans son numéro du 11 octobre de même que dans l’hommage de l’Université publié dans le cahier spécial du Devoir du 8 octobre. Daniel Baril |
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