d’une traite

Jean-Jacques Nattiez parle de Wagner

Entre le 21 février et le 2 mars, Jean-Jacques Nattiez, professeur titulaire à la Faculté de musique, a été l’invité de l’écrivain Umberto Eco à la Scuola Superiore di Studi Umanistici, de l’Université de Bologne, en Italie, qui accueille chaque année deux conférenciers étrangers. Sous le titre «Musicologie: sémiologie et histoire», Jean-Jacques Nattiez a abordé la question des relations entre la musicologie et les sciences humaines. Il a examiné quelques concepts fondamentaux dans l’écriture de l’histoire de la musique et présenté trois exposés sur le thème «Wagner antisémite».

Après avoir montré la présence d’une pensée fondamentalement antisémite dans les écrits théoriques et les livrets de la plupart des opéras de Wagner, le conférencier a fait l’examen des diverses théories qui entendent l’expliquer et a tenté de répondre aux difficiles questions «Comment peut-on mettre Wagner en scène après Auschwitz?» et «Peut-on dire que la musique de Wagner est antisémite?» Ces conférences feront l’objet d’un livre, à paraitre en France et en Italie.

La médecine tunisienne à l’heure montréalaise
Christine Colin au conseil scientifique de l’AUF
Georges Dionne au Journal of Risk and Insurance